Pénurie de peinture verte en vue

Le Vert est mis à toutes les sauces. Cela n’a pas manqué à l’occasion de l’opération parisienne du « Climate finance day » du 29 novembre, mais le ministre Bruno Le Maire avait pris les devants : la lutte contre le réchauffement climatique est un thème porteur. On ne pourrait se plaindre d’une telle sollicitude si elle était suivie d’effet, mais le doute comme d’habitude s’insinue. La distribution du label Vert s’apparente trop à une opération de marketing politique, le « greenwashing », ce blanchiment version écologie, est arrivé !

Dynamiques du délitement européen

Que va-t-il advenir de l’Europe à force de s’arc-bouter sur la rétention budgétaire ? Bonne fée des banques, la BCE protège la monnaie commune et soulage les budgets nationaux en pesant sur les taux obligataires, un pis-aller qui rencontre ses limites. Et les petits accommodements complices destinés à réduire les déficits et l’endettement n’ont que des effets marginaux. Oui, sur quoi cela va-t-il déboucher ?

Cette petite cachotière de BCE

La relance des mesures d’achats obligataires de la BCE décidées sous la présidence Mario Draghi est entrée en application, et l’ampleur des acquisitions d’obligations d’entreprise a surpris les analystes financiers. La critique montante d’un plan qui serait superflu est prise à contrepied : tout se passe en effet comme si la BCE avait élargi ses objectifs sans le crier sur les toits, ne se contentant pas de soutenir les États les plus faibles de l’Union par ses achats de titres souverains et avait ajouté une nouvelle corde à son arc en œuvrant à la stabilisation du marché de la dette … Lire la suite

Le « fétichisme vaudou » allemand

Les propos alarmistes fusent de partout à propos de l’économie allemande. Selon des données qui l’accréditent, elle serait au bord de la récession et son modèle obsolète à bout de souffle. Et il serait vain de se cacher derrière des boîtes d’allumettes en ne voulant voir dans ces statistiques officielles inquiétantes qui s’accumulent que la conséquence de la guerre commerciale américano-chinoise opposant les deux premiers clients de sa production automobile, son fleuron industriel.

Une désinvolture largement partagée

De qui faut-il s’horrifier, de la désinvolture cynique de Matteo Salvini ou de la paralysie des autorités européennes qui s’y apparente ? À nouveau, celles-ci se retrouvent confrontées à une situation devenue répétitive : l’Ocean Viking et l’Open Arms ont à leur bord plus de 500 réfugiés sauvés en mer d’une mort certaine et ne sont pas autorisés à les débarquer dans un port sûr, comme l’exigent les conventions internationales, faute d’un accord préalable de répartition de leur prise en charge.